Le mariage entre les conseillers en gestion de patrimoine indépendants et le digital a pris son temps. Acte I. Dans les années 2000, les CGPI ont vu d’un œil critique l’arrivée de l’assurance vie en ligne. La tension est montée d’un cran dans les années 2010, avec l’arrivée des robo-advisors qui, en plus des contrats en ligne, ont commencé à faire de l’allocation d’actifs calculée selon des « algorithmes » maison. Les conseillers en gestion de patrimoine s’inquiétaient alors de cette concurrence « low cost ». Pourtant, la collecte de l’assurance vie par les cabinets de CGPI physique ne s’est jamais aussi bien portée. Ils représentent selon Aprédia environ 10% de part de marché en 2017, alors qu’on estime à environ 3%.
Acte II. Le millefeuille réglementaire et administratif est venu peser sur le quotidien des cabinets au point d’en faire désormais une partie essentielle du quotidien des cabinets: MIF 2, DDA, RGDP, mais aussi Tracfin, les contrôles ACPR, etc. exigent des procédures complexes, avec une traçabilité obligatoire.
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