Sonia Fendler. – Plus que tout, c’est le marché qui dicte sa loi. L’objectif est clair, il s’agit de s’attaquer aux banques de détail,ou plus précisément aux frais qu’elles pratiquent au regard de la qualité deconseil qu’elles délivrent. L’amélioration de l’expérience de l’utilisateur est la clé du succès, une réussite qu’une solution complètement automatisée ne par viendra pas à atteindre.
Mathieu Berrivin. – En tant que producteur de solutions d’épargne, l’évolution réglementaire tenant à MIF II ou à Priip nous a très fortement contraints à faire évoluer nos systèmes informatiques. Notre objectif face à ces changements est double : il s’agit évidemment, avant tout, de les respecter pour nos propres obligations, mais aussi et peut être surtout d’aider nos partenaires distributeurs à les respecter,pour les transformer en de nouvelles opportunités commerciales.
Alain Regnault. – Pour les compagnies d’assurances, l’heure est à l’adaptation. Il faut parvenir à des modèles de croissance rentables, ce qui passe par une mutualisation des moyens. Les contraintes réglementaires de la directive Solvabilité II et Priip doivent être envisagées comme des opportunités commerciales. Les fonctionnalités offertes par les outils numériques doivent nous permettre d’atteindre cet objectif, par exemple en tenant compte des comportements des consommateurs de la manière la plus fine possible.